Crayons de couleur et oeufs d'oie

Dans des précédents articles, je vous avais parlé des crayons de couleur et de l'oeuf d'oie.

Ici je vais réunir les 2 !

Une histoire incroyable d'une rencontre totalement imprévue !

Ou peut-être programmée par le destin...

Dim 24 x 30 cm

Il y a bien longtemps que je dessine aux crayons de couleur...

sur du papier "C à grain" Canson pour ne pas le nommer...

Le papier s'écrase sous la mine emprisonnant les pigments, faisant apparaitre au fil des heures le sujet réalist sur un fond de pastel sec.

Puis un jours en 2002 la question d'une pationnée d'animaux :

"Tu connais les oeufs d'oie ?"

Ma réponse spontanée :

"Non !  Ca pond !"

Isabelle m'offrit 2 oeufs d'oie

"Tu peux peut-être en faire quelque chose..."

L'oeuf tient bien en main !

Je retrouve ce papier "C à grain" et bien blanc !

Il faut dessiner tout petit !!!

Pas plus de 9 cm de haut par 6 de large.

Un défit de taille.... miniature !

Impératif pour moi : avoir un bon taille crayon ! 

Je me lance.

La coquille est bien dure, n'absorbe pratiquement aucune couleur, les pigments sont simplement posés à la surface, retenus par le grain de l'oeuf.

Le crayon de couleur trop sec est à bânir, je choisis celui un peu plus gras pour qu'il puisse adhérer à la surface.

Je n'hésite pas à appuyer, remplir les aspérités, l'oeuf le supporte très bien.

Pour effacer, la gomme devient mie-de-pain ou pour plus de précision, la pointe d'un scalpel.

Pour le blanc : la couleur de l'oeuf bien sûr ! Pour le noir : la mine graphite, du 0,3 mm à 10 mm, que j'affectionne particulièrement pour les portraits.

Un autre inconvénient ! Non ! Un avantage ! c'est rond de partout et pas un oeuf pareil !

Il faut apprendre à le tourner pour harmoniser le dessin. Les effets sont saisissants et incroyables. Le sujet en devient vivant et bien conservé sous sa couche de vernis.